Rentrée 2018 : le tatouage dans Philosophie Magazine

  
 

 

Dans son édition de septembre 2018, la prestigieuse revue Philosophie Magazine a consacré une page entière au tatouage. En recoupant des sources aussi variées que The Independent, The Science Explorer ou encore le musée archéologique du Sud-Tyrol, Sven Ortoli dresse pour le mensuel un état des lieux du tattoo tout en chiffres et anecdotes. Morceaux choisis par Tatouage & Partage.

Ötzi, l’homme resté prisonnier des glaces du Tyrol pendant 5 300 ans, portrait 61 tatouages.

Le 1er tatouage réaliste a été observé sur une momie nubienne datée de 400 avant J.-C. Il représentait le dieu égyptien Bès, sympathique nain doté d’un solide appétit sexuel et associé à la protection du foyer, à la fête et à la joie de vivre.

7 millions de Français sont tatoués.

16 % d’entre eux sont des femmes.

On estime qu’il y a 1 500 tatoueurs en France.

1 Britannique adulte sur 5 est tatoué. Le taux passe à 1 sur 3 chez les adultes âgés de 16 à 44 ans.

En 1999, le philosophe Slavoj Žižek déclarait dans Le Sujet qui fâche : "Le problème du tatouage tourne autour de la transformation de la peau elle-même en vêtement, de la fermeture du fossé qui les sépare, si bien que même nus, nous sommes déjà habillés".

Aux États-Unis, 47 % des Millenials (génération née entre 1980 et 2000) portent au moins un tatouage.

La machine du tatoueur pique la peau du candidat entre 50 et 3 000 fois par minute.

Symbole maladroitement exécuté, mauvais prénom ou changement de vie : 23 % des tatoués disent regretter leur choix.

70 % des hommes d’affaires américains et anglais voient d’un mauvais œil les tatouages que portent leurs employés.

En 10 ans, le marché américain de l’effacement du tatouage a bondi de 440 %.

En Chine, le marché du tatouage a crû de 390 % l’an dernier. Pour lutter contre des signes jugés de "mauvais goût", "obscènes" ou traduisant "un niveau idéologique faible", le gouvernement de Pékin a interdit d’antenne les acteurs portant des tatouages.