La Provence : "Un métier très fun mais encore teinté d’une certaine nébuleuse"

  
 

 

Le 5 mai 2018, le journal La Provence consacrait un article au parcours de Stéphane Chaudesaigues, depuis ses débuts dans les années 1980, et évoquait Tatouage & Partage et le tatouage professionnel en France.

 

"Depuis 30 ans, le tatouage, il l’a dans la peau" : lire l’article

"En 1986, il s’ancrait Place Pignotte", écrit la journaliste Chantal Malaure dans le portrait qu’elle a consacré à Stéphane Chaudesaigues, à l’occasion de l’ouverture du troisième salon Graphicaderme d’Avignon au mois de mai 2018. Départ des bancs de l’école en 5ème, formation outre-Atlantique, ouverture de l’atelier Art Tattoo dans le Vaucluse au milieu des années 1980, Cantal Ink : la parcours du tatoueur est recoupé et synthétisé en une demi-douzaine de paragraphes… et inclue l’association Tatouage & Partage.

 

"On est aujourd’hui 10 000 répertoriés en France"

"Stéphane Chaudesaigues a un rêve", dévoile l’article du journal régional : "développer [le] réseau Tatouage & Partage pour aider les professionnels et poser les fondations d’un statut d’un métier devenu très fun, mais encore teinté d’une certaine nébuleuse".

 

Car nébuleux, le métier de tatoueur – s’il est permis de parler de "métier", tant ses définitions administratives sont floues – l’est. En cause : une explosion de l’activité et une professionnalisation en masse, deux phénomènes auxquels une vraie législation fait toujours défaut.

 

"Quand j’ai commencé, on n’était même pas une centaine", confie Stéphane Chaudesaigues pour La Provence. "On est aujourd’hui 10 000 répertoriés en France, sans compter ceux qui travaillent à domicile". Une piqûre de rappel bien utile aux quelques 100 000 lecteurs quotidiens du journal… et aux autres.