Plaidoyer contre la discrimination à l’encontre des tatoués

  
 

Clichés, brimades, jugements : Eve Gratien, chroniqueuse invitée par l’hebdomadaire l’Obs, l’héritier du Nouvel Observateur, établie un état des lieux doublé d’un coup de gueule sur la vision du tatouage et – surtout – du tatoué dans la société actuelle. Tatouage & Partage s’est voulue le relai de cette vibrante tribune.

Un rapport édifiant de l'Académie nationale de médecine

Dans son cri du cœur baptisé « Tatouages : et si on disait stop à la discrimination ? », l’auteur prend appui sur un rapport de 2008 émanant de l'Académie nationale de médecine. L’institut, organisme prestigieux avec pignon sur rue, y dressait un constat sur les adeptes du tatouage – constat qui a de quoi, quelques années plus tard, faire grincer bien des dents.

Le profil type du tatoueur ? Il est reconnaissable par sa « mauvaise intégration sociale », la « précocité [de ses] rapports sexuels avec grand nombre de partenaires » ou encore ses « mauvaises habitudes alimentaires » – sans parler du fait qu’il est aussi bien souvent, comme si c’était une tare, « homosexuel »…

À ce rapport que d’aucuns ne manqueront pas de trouver très discutable – pour ne pas dire écœurant –, l’auteur, tatouée, répond. Sa tribune, elle l’écrit sous la forme d’une catharsis : elle y fait souffrir le lecteur encré, qui se reconnaitra probablement dans l’une des situations mises en scène, pour mieux amener sa solution.

Exhiber fièrement ses tattoos ; s’inspirer de nos amis européens en matière d’ouverture d’esprit ; continuer à bousculer les codes d’une société dont la bien-pensance de certains nuit à la liberté des autres. Le voilà, le remède. Et ce n’est pas encore gagné…

La tribune « Tatouages : et si on disait stop à la discrimination ? » d’Eve Gratien est à lire en intégralité en suivant le lien suivant :

www.leplus.nouvelobs.com/contribution/211659-tatouages-et-si-on-disait-stop-a-la-discrimination.html

Notez qu’à l’heure où Tatouage & Partage écrit ces lignes, le nombre de commentaires de l’article s’élève à plus de 200. Fallait-il meilleure preuve que le tattoo, comme le décrit l’auteur, déchaîne véritablement les passions ?