Mariage princier : la percée du tatouage au château de Windsor

  
 

 

Au printemps 2018, le tatouage s’est invité à la noce de Meghan Markle et du prince Harry. Une percée impensable il y a encore quelques années, doublée d’une visibilité internationale dont se réjouit l’association Tatouage & Partage.

 

Les premiers invités sont arrivés au château de Windsor le samedi 19 mai 2018 au matin pour assister au mariage de l’actrice Meghan Markle et du duc de Sussex. Parmi ceux-là ont défilé Amal et George Clooney, l’acteur Idris Elba et son épouse, l’animatrice américaine Oprah Winfrey, et le couple Victoria et David Beckham.

 

Accompagné de son épouse, le footballeur avait déjà assisté au mariage du prince William et de Kate Middleton en 2011, et symbolise à lui seul la rencontre de deux mondes qu’on croyait inconciliables il y a encore peu : la royauté, quintessence de l’élégance et paroxysme de la majesté… et le tatouage.

 

Pourtant, ce deuxième monde s’est bel et bien invité dans le premier, signe d’une démocratisation folle, d’une évolution sans pareille du tatouage qui, des cales des navires au début du 20ème siècle, s’est invité dans les plus hautes sphères du star-system mondial cent ans plus tard.

 

Paré d’un costume trois pièces formé d’une veste queue-de-pie et d’un veston, l’ancien joueur de Manchester United a laissé paraitre les tatouages qu’il porte sur les deux mains et sur le cou. Du pain béni pour les commentateurs, qui ont multiplié les questions sur leur signification.

 

David Beckham, pour ne citer que lui, incarne à sa manière l’entrée de la monarchie dans le 21ème siècle. Il vient renforcer les codes forts délivrés aux quelques 3 milliards de téléspectateurs attendus dans le monde entier : ceux d’une union entre un symbole de la noblesse occidentale, le prince Harry, et d’une comédienne américaine, métisse et féministe.

 

Dans cette irruption du tattoo où l’on ne l’attendait pas, notons toutefois une exception de taille : le mythique ex-Premier ministre du Royaume-Uni Winston Churchill, présent au mariage d’Elisabeth II en 1947 et qui arborait déjà… un tatouage d’ancre marine à l’avant-bras.