Un ancien journaliste d’Inked évoque Tatouage & Partage

  
 

Journaliste ayant éprouvé sa plume notamment pour le magazine spécialisé Inked, François Chauvin signe un long portrait du tatoueur Stéphane Chaudesaigues et, à travers lui, évoque l’association Tatouage & Partage.

L’envie d’échanger, d’apprendre, de transmettre

"Stéphane, déjà très famille (papa dès 18 ans, il a aujourd’hui sept enfants et quatre petits enfants !), en trouve une autre dans le tatouage. Une famille avec laquelle Stéphane a – ce qu’il n’a pas connu à ses débuts – envie d’ « échanger, d’apprendre, de transmettre »". Tel commence le chapitre dédié par François Chauvin à l’association de tatoueurs créée en 2011 par le natif de Versailles. "Ainsi sont les fondements de l’association qu’il créé en 2011 et dont le nom dit beaucoup sinon tout : Tatouage & Partage", poursuit le portrait accessible dans son intégralité et en un clic sur le site officiel du Festival du Tatouage de Chaudes-Aigues.

Toujours à fond

"Stéphane est aujourd’hui « toujours à fond » dans cette association dont il assure la présidence", rappelle le journaliste et écrivain. "Pour le côté partage, c’est l’organisation de séminaires dans lesquels les plus grands (Shane O’Neill, Nikko Hurtado, Hannah Aitchison, Joe Capobianco, Jeff Gogue…) dévoilent leurs techniques". François Chauvin glisse même une allusion au prochain grand événement orchestré par Tatouage & Partage : "Prochain rendez-vous, d’ailleurs, en novembre 2017, dans le palais des Papes (à Avignon, naturellement) avec Joshua Carlton et Thomas Carli Jarlier".

L’objectif majeur de Tatouage & Partage : la reconnaissance du métier de tatoueur par les pouvoirs publics

Et le statut du tatoueur dans tout cela ? François Chauvin ne botte pas en touche, au contraire. "Mais l’objectif majeur de Tatouage & Partage reste bien celui de « la reconnaissance du métier de tatoueur » par les pouvoirs publics", écrit l’auteur. "Ce qui n’est – il n’est peut-être pas inutile de le préciser… – absolument pas le cas aujourd’hui : « Tout le monde peut s’installer comme tatoueur, c’est tout et n’importe quoi » résume Stéphane Chaudesaigues. Pour qui, cette « reconnaissance passerait par un statut professionnel d’artisan d’art pour certains, d’artisan pour d’autre ». Stéphane précise sa pensée : « Je ne dis pas qu’il n’y a pas d’artistes tatoueurs – je sais qu’il y en a… – mais le gouvernement n’accordera jamais à l’ensemble des tatoueurs le statut d’artiste ». « Le statut d’artisan ou d’artisan d’art », développe Stéphane, offrirait « la possibilité d’avoir un cadre qui permette de former des apprentis, de transmettre le savoir de maître à apprenti, un peu comme dans le compagnonnage ». Une transmission dont Stéphane estime que les tatoueurs « doivent garder les rênes », ce qui sous-entend qu’il s’« oppose à l’ouverture d’écoles privées de tatouage »".