L’ignorant tattoo : le tatouage (trop ?) brut

  
 

 

L’émission d’Arte Tracks a dédié un sujet à l’ignorant tattoo, mouvance contemporaine du tatouage encensée par ses adeptes… et conspuée par certain·es professionnel·les.


 

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Tracks, c’est l’émission de télévision franco-allemande diffusée sur Arte depuis 1997 et axée sur les cultures émergentes. Depuis plus de deux décennies, le magazine fait la part belle aux « artistes et activistes qui échappent aux radars médiatiques ». En janvier 2021, le journaliste Dimitri Kourtchine s’intéressait à l’ignorant tattoo :

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Du graffeur français Fuzi à la Californie

Un tatouage réalisé les yeux bandés, ou même avec les pieds : la raison d’être de l’ignorant tattoo est de transformer le tatouage en performance. Ses origines remontent au tout début du 21ème siècle : en 2000, le graffeur français Fuzi, qui s’est émancipé du traditionnel studio de tatouage en allant piquer ses clients dans les tunnels du métro parisien, lui insuffle la vie.

 

 

Depuis, le genre s’est répandu de l’Espagne à la Californie… et jusqu’aux flancs de l’actrice Scarlett Johansson. En France, il a notamment été popularisé par les Kondé Sans Dents qui, à l’occasion d’un devoir pour les Beaux-Arts d’Angers, se sont livrés à un happening inhabituel.

 

 

Idolâtré par un public en quête d’instantanéité et de production brute, l’ignorant tattoo est pourtant farouchement critiqué par nombre de professionnel·les, qui voient dans cette pratique une manière de tourner en dérision leur discipline. Et vous ?