La convention de tatouage de Bourges diffuse la question du statut du tatoueur

  
 

Le samedi 23 et le dimanche 24 juin s’est tenue la 4ème édition de la convention de tatouage de Bourges. L’occasion, pour la presse locale, d’évoquer cet événement mêlant tatouage et action caritative avec, en toile de fond, la question toujours sans réponse du statut du tatoueur.

 

 

"C’est le paradoxe d’une profession qui n’est toujours pas reconnue par la société", introduit François Lesbre, "alors que les tatouages sont à la mode depuis des années et gagnent toutes les strates de la société". Pour Le Berry républicain, journal quotidien diffusé dans le département du Cher, le journaliste a choisi l’approche du statut du tatoueur – ou plutôt du manque de statut pour les tatoueurs – pour évoquer la 4ème convention de tatouage de Bourges.

 

"Autre chose que coiffeur aux yeux de l’État"

Son amorce va servir à un double portrait, publié dans l’édition du dimanche 24 juin 2018 : celui de François Bronco James, d’abord, organisateur de la convention, et celui de la convention elle-même, unique en son genre. "François Branco James, tatoueur de son état à Aubigny, se bat au sein du syndicat Tatouage & Partage pour faire en sorte que ses collègues et lui puissent afficher autre chose que coiffeur aux yeux de l’État", ironise François Lesbre.

 

Le tatouage comme outil caritatif

Concernant la convention (vidéo disponible ici), le journaliste rappelle sa raison d’être première et indéfectible : "Comme toujours, les bénéfices sont reversés à la lutte contre la mucoviscidose". Une lutte qui, comme le rappelle le quotidien, "tient à cœur à François Branco James" puisque "la fille de sa compagne […] est atteinte de cette maladie". Le principal intéressé rappelle : "Nous avons été les premiers à dédier une convention à une cause et maintenant, nous sommes suivis".

 

L’article du Berry républicain nous montre qu’un intérêt journalistique peut être porté à la question du statut du tatoueur, et aux différentes actions menées par le prisme du tatouage ; nommément, la lutte contre la mucoviscidose. Un encouragement, pour notre association, à poursuivre ses combats – et une piqure de rappel bienvenue pour bien commencer l’été.