Condamnée à verser 1 000 € pour avoir tatoué un mineur sans consentement des parents

  
 

 

Pour avoir tatoué un mineur sans le consentement de ses parents, une femme a été condamnée à verser 500 € d’amende et 500 € de dommages et intérêts. Récit de Tatouage & Partage.

 

"Un tatouage sur le corps d’un mineur sans le consentement de ses parents"

C’est La Voix du Nord qui s’est fait l’écho du procès. Le 20 janvier 2018, dans un article titré Elle applique un tatouage sur un mineur sans l’accord des parents, l’amende tombe, le quotidien régional raconte : que "V.N.", âgée de 32 ans, "a été jugée en son absence pour avoir pratiqué un tatouage sur le corps d’un mineur sans le consentement de ses parents, au mépris des règles d’hygiène et de salubrité".

 

La présence de déjections animales

Les faits se seraient déroulés le 3 juin 2017 dans l’après-midi à Gouzeaucourt, commune du département du Nord (59) en région Hauts-de-France. "Un garçon de 14 ans […] se trouve au domicile d’un camarade du même âge dont la mère, V.N., pratique des tatouages divers et multiples", explique le journal. "Elle propose à Paul [l’adolescent, dont le nom a été changé pour les besoins de l’article] de lui en appliquer un, qu’elle exécute à l’aide d’aiguilles non stérilisées censées avoir déjà servi, dans un environnement qui ne répond pas aux règles d’hygiène élémentaire puisque les enquêteurs constatent la présence de déjections animales. En outre, V.N., qui n’est pas inscrite sur les registres de l’Agence Régionale de Santé, n’a reçu aucune formation en matière de tatouage".

 

500 € d’amende couplés à 500 € de dommages et intérêts

Une première pour la scratcheuse ? Loin de là. En plus de reconnaitre les faits, V.N. a déclaré au cours de son audition avoir "effectué plusieurs tatouages depuis 2009". Le quotidien complète : "Difficile toutefois d’en savoir davantage car la prévenue au casier judiciaire vierge ne s’est pas présentée à l’audience contraventionnelle pour s’expliquer. Selon le parquet, V.N. ne s’est posé aucune question au sujet de l’exercice d’une activité strictement réglementée". Le parquet a requis 750 € d’amende. Le tribunal a finalement condamné la Gouzeaucourtoise à 500 € d’amende, couplés à 500 € de dommages et intérêts.

 

Photo : MEN pour Metro.co.uk