À Bourges, la convention de tatouage n’a pas dit son dernier mot

  
 

 

La crise sanitaire les a mises en suspens. Pourtant, certaines conventions résistent encore et toujours au virus envahisseur. C’est le cas du Bourges Tattoo Ink, qui fêtera sa 6ème édition les 24 et 25 octobre 2020.


 

Printemps 2020 : le glas des conventions de tatouage

Du 17 mars au 11 mai 2020 fut promulguée l’interdiction de déplacement en France, vulgarisée par l’expression de « confinement de la population ». Avec elle, la grande majorité des commerces et services du pays ont dû fermer temporairement leurs portes, studios de tattoo et de piercing compris. De la même manière, l’événementiel a sévèrement pâti de ces mesures, dont les conventions de tatouage.


 

Annus horribilis s’il en est, 2020 aura donc été une année d’hécatombe pour les conventions de tattoo. Le contraste est d’autant plus marquant que, depuis plusieurs années, ces événements se sont multipliés sur tout le territoire : des Hauts-de-France à l’Occitanie en passant par l’Ile-de-France ou encore la Bretagne, nulle semaine sans sa rencontre entre tatoueur·ses et tatoué·es.


 

Des zones privilégiées pour la tenue de conventions, vaille que vaille

Il n’en reste pas moins que certaines conventions n’ont pas dit leur dernier mot. Leur secret ? Beaucoup de résilience, mais aussi une situation géographique privilégiée – comprendre : certains départements de France échappent encore aux alertes renforcée, rouge ou maximale. C’est le cas du Cher et de son chef-lieu, Bourges.


 

Du samedi 24 au dimanche 25 octobre entre 10h et 19h, les amateurs d’encrage ont donc rendez-vous au Pavillon d’Auron pour le 6ème volet du Bourges Tattoo Ink. La convention reproduit ce qui a fait son succès par le passé : une tombola avec remise des fonds récoltés à l’association Vaincre la Mucoviscidose, des concerts, une effeuilleuse et des stands de tattoo… le tout dans le respect maximal des gestes barrière.


 

La convention de tatouage de Bourges montrera-t-elle la voie en prouvant qu’on peut encore vivre à plusieurs sa passion du tattoo tout en faisant front contre le coronavirus ? Réponse dès cet automne.