Matériel de tatoueurs : les machines à tatouer

  
 

On peut le dire : le matériel de tatouage a vraiment évolué, la rotative étant devenue la grande gagnante. Et comme dans toute branche en développement, les fabricants de matériel dédié au tattoo se sont rués sur l’occasion pour tenter de vous vendre toutes sortes de choses que vous achetez de bon cœur… mais qui ne servent à rien. Nous allons donc essayer de faire le point et d’y réfléchir intelligemment.

 

Commençons par le rappel d’un principe simple. Du temps où tout le monde était à la bobine, nous avions deux options :

 

- l’inox

- le tout jetable

 

Inox était synonyme de stérilisation obligatoire. Et quand nous écrivons stérilisation, nous faisons allusion à l’ensemble du processus ; bien sûr, celui-ci étant très lourd à gérer, tout le monde (ou presque) s’est mis au jetable. Plus simple, moins coûteux et, cerise sur le gâteau, beaucoup plus sûr d’un point de vue contamination !

 

Nous utilisions ceci :

 

 

Ou nous utilisions cela :

 

 

Vous remarquerez que tout est stérilisable ou jetable.

 

Mais aujourd’hui, pour beaucoup, vous travaillez avec ceci :

 

 

Et pour certain, vous restez sur des manchons inox, surtout lorsque vous travaillez avec des pens.

 

Vous oubliez donc une chose essentielle : les remontées d’encre le long de la tige.

 

Alors oui, certaines sont équipées d’une membrane, mais attention : il faut les changer toutes les 2 heures. D’autre part, même s’il n’y avait pas de remontées d’encre dans votre manchon, celui-ci reste contaminé par vos gants. Par conséquent, soit vous devez opter pour du tout jetable, soit vous devez mettre en place un protocole de stérilisation pour vos manchons ou, dans l’absolu, oublier les cartouches et revenir à des aiguilles soudées sur tige.

 

Lors de notre prochaine tribune, nous nous pencherons sur la suite du matériel de tatoueurs.

 

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