Nous allons faire un petit rappel de vos obligations « papier » car, par expérience, nous savons que les tatoueurs oublient parfois le principal pour nos autorités de santé…
Du point de vue du client
Décret du 19 février 2008 : Les personnes qui mettent en œuvre les techniques mentionnées aux articles R. 1311-1 et R. 1311-6 informent leurs clients, avant qu’ils se soumettent à ces techniques, des risques auxquels ils s’exposent et, après la réalisation de ces techniques, des précautions à respecter. Cette information est affichée de manière visible dans le local où ces techniques sont pratiquées et est remise par écrit aux clients.
Sachez qu’en cas de contrôle de l’ARS sur le site d’une convention, c’est bien souvent l’une des premières choses qu’ils demandent. Pensez donc à en avoir avec vous !
Du point de vue de la traçabilité
Vous faites partie intégrante du processus de traçabilité ; vous devez donc avoir avec vous des questionnaires de santé et maintenir votre fichier client à jour. Imaginez que l’un de vos clients ait des complications sur un flash réalisé lors d’une convention et que vous n’ayez aucune trace prouvant que vous avez fait correctement votre travail… Les conditions de travail étant borderline lors de ce type d’évènement, vous pouvez être certain(e) que ce sera pour votre pomme !
Gardez en tête que le système juridique fonctionne comme ceci : c’est à l’accusé de prouver qu’il est dans les règles. En l’absence d’éléments le prouvant, il sera désigné coupable !
Pour ce qui est de l’aspect pratique, une tablette suffit à faire sa traçabilité directement en numérique.
Plus d’informations sur www.caphygieneformation.com
