Tatouage : qu’est-ce que la charge microbienne ?

  
 

Aujourd’hui, Cap-Hygiène évoque pour Tatouage & Partage la charge microbienne, une notion intimement liée aux réflexes d’hygiène en tattoo.

 

La charge microbienne : quèsaco ?

 

La définition de la charge microbienne dans le cas du tatouage, c’est celle-ci : quantité de microbes présents sur la zone lésée, les outils ayant servi à causer la lésion, et le praticien causant la lésion. On sait que les bactéries se multiplient par scissiparité, ce qui veut dire que :

 

 

Conclusion : en 8 heures, on passe d’une bactérie à 16 millions de bactéries. On sait d’ailleurs qu’elles ne sont jamais seules.

 

Alors soit, elles ne sont pas toutes mauvaises tant qu’elles restent à leur place. D’ailleurs, celles présentes sur notre peau servent en partie à détruire la flore transitoire que l’on ramasse un peu partout.

 

Mais elle peut aussi poser problème. Imaginez qu’à la faveur d’une effraction cutanée, ces bactéries puissent rentrer dans l’organisme… Eh bien c’est un peu comme si une armée venait casser les lignes de défense de l’armée adverse, et qu’une bataille avait lieu.

 

 

En conclusion : voilà pourquoi l’on vous demande toujours de réduire au maximum votre risque infectieux – en utilisant du matériel stérile, en vous nettoyant bien les mains, en désinfectant correctement vos supports, en ne touchant pas à tout en cour de travail…

 

Chaque geste mal réalisé au sens de l’hygiène augmentera la charge microbienne et donc, le risque infectieux !

 

 

Et les gants, dans tout ça ?

 

Vous l’avez compris : la charge microbienne est la quantité de microbes qui entre dans l’organisme. Et plus il y en a, vu leur vitesse de reproduction, plus le risque infectieux est grand car le système immunitaire peut se trouver "débordé".

 

Partant de ce postulat, sachez que les gants vous protègent contre ces agressions. Si vous vous piquez pendant la pratique d’un acte de tattoo ou de piercing, la charge microbienne reçue sera bien moindre que celle que vous auriez reçue sans en porter. Qui dit gants dit donc réduction du risque infectieux.

 

Démonter votre matériel comporte également des risques de se piquer. Lorsque vous démontez vos machines ou débarrassez votre desserte, conservez donc impérativement vos gants !

 

Autre plus : voilà pourquoi il est important de savoir si son client est immunodéprimé !

 

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