Se faire tatouer n’est pas, en soi, un acte très invasif. Néanmoins, et hormis les règles d’hygiène à respecter, il y a d’autres précautions à prendre : celle de la santé de votre client.
Plusieurs catégories de facteurs de risques
On peut classer les facteurs de risques sous plusieurs catégories :
- Les contre-indications empêchant totalement l’acte de tatouage
- Les contre-indications ne l’empêchant pas mais nécessitant des précautions lors de l’acte
- Les contre-indications ne l’empêchant pas mais nécessitant une surveillance lors de la cicatrisation
En règle générale, vous connaissez tous les contre-indications les plus courantes ; mais il en est certaines bien souvent ignorées. On retrouvera, à ce titre, les traitements en cours ou passés :
- Le soriatane pour le psoriasis
- Les traitements anticoagulants : on les retrouve dans le traitement contre la phlébite ou certains traitements pour le cœur
- Les corticoïdes
- Les immunosuppresseurs
- L’aspirine
- Les insulino-dépendant
Les maladies de peau :
- Psoriasis
- Eczéma
- Vitiligo
- Lichen plan
- Lupus cutané
- Sarcoïdose
- Herpès
Les troubles de la coagulation :
- Hémophilie
- Dysfonctionnement plaquettaire
- Maladie de Von Willebrand
- Trouble de la fonction hépatique
- Carence en fer sévère
Autres troubles :
- Syndrome ou maladie de Raynaud
- Maladie auto immune
- Maladie cardiaque
- Tendance aux cicatrices chéloïdes ou hypertrophiques
- Porteur du virus de l’hépatite B ou C
- Porteur du HIV
- Varicosités sur la zone à tatouer
- Allergies
- Tabagisme
- Epilepsie
- Toxicomanie
- Alcoolisme
- Femme enceinte
Comme vous pouvez le voir, la liste est longue. Dans les prochaines tribunes, nous ferons le point sur chacune d’elles. En attendant, pas de panique : on ne les retrouve pas à tous les coins de rue et elles n’empêchent pas toutes l’acte de tatouage !
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