L’intervention remarquée de Joe Capobianco.

  
 

Fiscalité, révisions des statuts et tablettes graphiques.

Chez les pros du tattoo, difficile de s’y retrouver entre les contrôles fiscaux et les règles imposées par l’URSSAF.

Pour aider ses confrères à y voir plus clair, Stéphane Chaudesaigues avait invité Dan Benhamou qui en qualité d’expert-comptable a pu dissiper quelques doutes quant aux taxes et cotisations inhérentes à la profession.

Présent, le jeune homme de 20 ans a pu raconter comment, touché par la détresse de son propre tatoueur, il avait lancé sa supplique sur internet.

Enfin, Laurian Roo alias Golem, illustrateur de formation et tatoueur, est intervenu sur les possibilités qu’apporte l’utilisation d’une palette graphique et tactile pour pratiquer, améliorer et perfectionner son trait.

Stéphane Chaudesaigues est pour sa part revenu sur sa demande formulée au Ministre du Travail par l’intermédiaire du Président du conseil régional d’Auvergne que les tatoueurs bénéficient enfin du statut d’artisan.

Les enjeux : gagner une véritable reconnaissance juridique et fiscale et former des apprentis avec diplôme et rémunération à la clé.

L’occasion pour lui de souhaiter également l’élargissement du statut de « conjoint collaborateur » à l’ensemble de la profession et l’établissement d’une assurance professionnelle aux tarifs accessibles.

 

Pour terminer, il a rendu hommage à Jim Appay, auteur de la pétition « Mobilisons nous pour sauver le tatouage en couleur » (lancée en novembre dernier, elle a réuni plus de 150 000 signatures.

Le magnétisme de Joe Capobianco.

Mais la grande star du séminaire fut l’américain Joe Capobianco, débarqué à Avignon pour causer technique, méthodologie et... humilité.

 

Le lundi, ce charismatique yankee a dispensé un cours magistral aux séminaristes.

Evoquant sa propre approche du métier (à savoir, ne jamais délaisser son rôle de prestataire de service pour servir son propre égo et la nécessaire obligation du tatoueur à s’adapter aux envies de son client), il a ensuite encouragé les professionnels présents à s’exercer par la réalisation de flashs (lui-même en croque régulièrement, pour garder la main).

Fait notable, il a évoqué l’interdiction des encres couleur en France, partageant de fait sa crainte de voir cette loi exportée sur le sol américain.

 

Avec Joe Capobianco et Jeff Gogue, le tatouage US s’invite en France.

Si vous avez raté Joe Capobianco à Avignon, pas de panique : retrouvez-le au Festival International du Tatouage de Chaudes-Aigues, les 4, 5 et 6 juillet 2014.

La prochaine édition Tatouage & Partage, aura lieu quant à elle les 7 et 8 avril prochains. Au programme, un autre représentant du tattoo nord-américain : Jeff Gogue himself.

Les places partant vite, inscrivez-vous dès que possible sur le site de l’association : www.tatouage-partage.com